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Aumônier des prisons

Bild Sieger KöderEn sa qualité de Recteur de la mission catholique allemande à Paris, Franz Stock se vit exposé aux affres de l’enfer. En effet, c’est en 1940 qu’on lui confia la charge d’aumônier des prisons de Fresnes, du Cherche-Midi et de la Santé où les nazis détenaient les résistants, mais aussi tous ceux dont ils se méfiaient.

Dans cet « enfer de souffrances, d’atrocités et d’angoisses » il incarna la miséricorde divine qui s’étendit à tous, indépendamment de leur race, de leur condition sociale, de leur nationalité, de leur appartenance politique ou de leurs convictions personnelles. Cette tâche difficile, voire impossible à accomplir, il la maîtrisa avec un mélange surprenant d’audace et d’intelligence, de tact et de courage avisé.

 Il y a soulagé d’indicibles détresses et préparé plus d’un millier de condamnés à mourir. Parmi eux se trouvaient des athées, des croyants, des juifs auxquels il fit porter le regard sur le Dieu d’Abraham, de Jacob et d’Isaac qui est aussi le Dieu des chrétiens. Il les a accompagnés jusqu’à la fin – jusqu’au poteau d’exécution. Beaucoup de résistants revenus des camps de concentration comme Edmond Michelet, Jean de Pange, Robert d’Harcourt ainsi que Gabriel Péri et Honoré d’Estienne d’Orves ont rendu hommage à son action et à ses engagements.

En se surpassant dans ces activités pénibles et douloureuses, il informa secrètement les familles des détenus et – lorsque cela était possible – il avertit les résistants de dangers menaçants.

Qu’il ait pu persévérer jusqu’au bout, tient du miracle.
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